Quand l’amitié vous fait signe et que l’appel du grand Nord se fait ressentir, au diable le confort rassurant des voyages « all inclusive » et les hôtels aseptisés. C’est décidé, je pars au pays des Vikings avec ma Clio 3 pour relever un défi un peu fou :
Barouder dans l’Ouest de la Norvège sans drakkar, mais avec une voiture, un sac de couchage et un coffre rempli de suffisamment de nourriture pour me ravitailler pendant mon escapade !
C’est le début d’un road trip de 10 jours au cœur d’une terre sauvage où mes pas vont croiser mon ami d’enfance, des paysages variés, des forêts peuplées d’animaux sauvages et des lacs au bleu éclatant. Départ de Lyon, deux jours de route, 1800 kilomètres avalés pour atteindre le Danemark puis Larvik en Norvège avec le ferry.
Et là…c’est le dépaysement complet ; un monde lunaire où se côtoient la glace, la roche, et l’immensité. Une nature indomptable où les montagnes font l’amour avec la mer et donnent naissance à des fjords somptueux.
Vous avez envie d’embarquer avec moi dans cette aventure un peu folle ?
Alors voici rien que pour vous, un aperçu des hits et points forts de mon voyage dans la Norvège extrême.
La première étape de mon défi norvégien a été l’ascension de la montagne d’Odda.
Située dans la région du Skjeggedal et surplombant depuis ses 1100 mètres d’altitude, le lac de Ringedalsvatnet, la « Troll Tunga » ou « langue du Troll » est peut-être l’un des rochers les plus impressionnants de Norvège.
Mais son panorama à couper le souffle se mérite ! Je ne me prends pas pour un troll, mais c’est moi qui tire la langue tant l’ascension de ce géant de pierre est difficile : 14km de marche (aller !) en 3h avec un dénivelé (1000 m) qui casse un peu les cuisses ! Mais à 8h30 du matin, avec mes compagnons de randonnée, me voilà enfin arrivé sur la falaise dominant les vallées de la région de l’Hardangervidda.
Quel spectacle grandiose et magique ! Une vue imprenable sur le lac et les monts environnants. Et surtout cette sensation de toucher le ciel avec les pieds bien ancrés (ou si peu !) sur ce rocher qui s’avance dans le vide.
Voilà une journée où j’ai accumulé 30 kilomètres dans les jambes. Autant dire que l’épuisement est au rendez-vous et que l’envie de récupérer dans un lit douillet avec un oreiller moelleux pour reposer ma tête engourdie par le paysage et l’effort est bien tentante. Mais au lieu des bras de Morphée pour bercer mes rêves, j’ai dû me contenter de mon siège auto made in Clio et d’un bon duvet ! C’est ça la vie d’aventurier !
Situé dans le massif du Breheimen dans le comté de Sogn og Fjordane, le Jostedalsbreen, avec son nom imprononçable pour qui n’est pas norvégien n’en est pas moins le plus grand glacier d’Europe continentale (60 km de long pour une superficie de 486 km²).
Que nous est-il passé par la tête le jour où nous avons décidé de partir à la conquête de cette montagne donnant sur le Glacier ? Nous ne nous doutions pas que nous allions nous engager dans l’une des randonnées les plus difficiles de Norvège.
C’est sur ces pentes impressionnantes que j’ai connu une des aventures les plus dangereuses de ma vie : une marche, que dis-je, une escalade avec un dénivelé de 1000m, les mains contre la roche, maintenu par des chaines fixées sur le piton rocheux, une progression difficile et lente suspendu dans le vide.
Arrivé au sommet, un sentiment de profonde insécurité m’enveloppe quand j’aperçois le vide de 1000 mètres qui m’entoure à gauche et à droite et le minuscule chemin tracé depuis la crête que je viens d’emprunter. Mais très vite, je suis saisi par le paysage à couper le souffle et une impression d’infinité me remplit en regardant le glacier disparaître à l’horizon. Cerise sur le glacier ; mon ami et moi découvrons que nous ne sommes que la deuxième expédition de l’année à atteindre ce sommet. Pour un novice en randonnée je n’étais pas peu fier de cet exploit !
Nous voilà arrivés dans un village norvégien qui ne paye pas de mine. Andalsnes, à première vue n’a pas d’éclat, rien pour attirer l’œil, mais pourtant j’ai le sentiment que cette façade un peu terne dissimule un coin sympa. Mon petit doigt me dit que ce n’est pas la peine de fouiller bien loin.
Et il n’a pas tort, car, là, juste derrière le village, dissimulée par la forêt, se trouve une plage avec vue imprenable sur les fjords bordés de montagnes enneigées rougies par le soleil couchant.
Assis sur des bancs placés autour d’une table, nous goûtons avec plénitude à ce spectacle gratuit que nous offre la Nature, comme pour nous récompenser pour nos longues journées de marche à travers la Norvège. Je me dis que cette expédition un peu folle valait bien le coup d’être vécu même sans oreiller douillet !
Et vous ? Seriez-vous prêt à tenter l’aventure ? Avec ou sans oreiller ?
Pour finir en beauté, voici mon film sur la Norvège, j’espère vous inspirer pour de futur voyage 🙂
Lyon m’a accueilli le temps d’une nuit. Dernière escale avant mon retour dans le Sud.
Maquillée et en tenue de soirée, Lyon est une ville magnifique et passionnante. Mais au réveil, démaquillée, et au naturel, le choc est d’autant plus rude que la nuit fut belle et photogénique. Je n’ai pas aimé le Lyon diurne.
À commencer par le charismatique Café 203.
Varna > Istanbul, Istanbul > Nice. Escale eurasienne !
Article en écriture…
When the night robs the last light of twilight, the coastline is unrecognizable and the true Varna exposes itself proudly : fairs, festivals and concerts, nightclubs, restaurants, trading arteries coagulated… an hemorrhage of people!
Lorsque la nuit ravit les dernières lueurs du crépuscules, le littoral est méconnaissable et la vraie Varna s’expose fièrement : fêtes, festivals et concerts, boites de nuit, restaurants, artères commerçantes coagulées… une hémorragie de gens !
Calfeutré dans une chemise Façonnable sans col, enhardi par des ray-ban polarisées, et armé de mon Fujifilm X A1 rouge, peu m’importe que l’on me prenne pour un touriste; de beaux endroits et de belles atmosphères attendent de se coucher sur ma pellicule.
Caulked in a Façonnable collarless shirt, emboldened thanks to my polarized sunglasses, and armed with my red camera, a Fujifilm X A1, it doesn’t matter if I look like a tourist; beautiful places and beautiful atmospheres expect to lie down on my pellicle.
Sofia is pictorial ! A Parisian gouache mixed with a orthodox unctuous painting. The air is hot; I already imagine an afterwork under Bulgarian latitudes.
Sofia est picturale ! Une gouache parisienne mélangée à une onctueuse peinture orthodoxe. L’air est chaud; j’imagine déjà des afterwork sous les latitudes bulgares. J’imagine déjà m’y installer.
Nous y voilà ! Je m’appelle Pascal, mais vous pouvez m’appeler John, et je vais voyager. Départ pour Sofia, Bulgarie demain aux premières heures baltiques.
Here we are ! I’m Pascal, but you can call me John, and I’m going to travel. Departure to Sofia, Bulgaria, tomorrow at the first baltics hours.
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